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SURDOUÉS

LE ZÈBRE A LA LOUPE

LE ZÈBRE À LA LOUPE
 

Le surdoué est comme tout le monde, il ressent les mêmes choses que les autres sauf que tout est exacerbé, il est en mode « too much ».

 

Ses curseurs de perception, de ressentis, d’interprétation, d’anticipation et de réactions ne sont pas au même niveau. Il perçoit plus et plus vite les informations captées par ses organes des sens, ressent davantage les ambiances, les émotions et les intentions des autres. Doté d’une perception panoramique et en même temps, de la faculté de déceler tous les détails, même les plus infimes, il interprète plus vite et différemment tous les signaux qui arrivent dans son cerveau pour réagir au mieux et plus rapidement aux problèmes ou aux challenges.

 

Longuement observé et décrit par les psychologues et psychothérapeutes au niveau psycho-comportemental, le surdoué n’est étudié par les scientifiques que depuis peu.

 

Afin de comprendre le pourquoi du comment de son fonctionnement atypique, on a pu le « décortiquer » de l’intérieur, sous la lorgnette des neurosciences qui permettent de décrire son cerveau et ses neurones pour expliquer ses spécificités cognitives, sensitives et neuro-émotionnelles.

 

Par ailleurs, l’humain possédant une part animale, on peut aussi l’observer sous l’angle de l’éthologie, la science qui étudie le comportement individuel et social des animaux, afin de mieux comprendre ses éventuelles difficultés relationnelles.

 

Le zèbre in vitro

Les surdoués selon les neurosciences

Un cerveau « hors normes »

 

Du fait de leurs spécificités cérébrales particulières*, les surdoués captent plus rapidement et davantage d’informations que les autres et en plus, le traitement de celles-ci est beaucoup plus rapide.

Ils possèdent donc des qualités intellectuelles et cognitives qui peuvent leur permettre de relever des défis et de réussir des challenges, plus vite et/ou mieux que les autres.

De plus, le nombre, l’amplitude et l’intensité des signaux perçus étant majoré, leurs acuités sensorielle, émotionnelle et intuitive sont généralement plus importantes que la moyenne. Pour un surdoué, tout est souvent « too much ».

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* Des études sous IRM, effectuées par le Dr Olivier Revol et son équipe, ont montré que le pont entre les deux hémisphères, appelé corps calleux, est plus beaucoup dense en connexions chez le surdoué : les échanges inter-hémisphériques sont donc plus riches, plus nombreux mais également plus rapides puisque les gaines de myéline qui acheminent l’influx nerveux, sont plus épaisses. Par ailleurs, le nombre de connexions entre les neurones à l’intérieur de chaque hémisphère, est plus important et la distribution des informations est multispatiale, des liens « hypertextes » se créent entre les différentes branches de l’arborescence augmentant les possibilités de réflexion, d’hypothèses, de réponses… et de nouvelles questions ! L’activité de son hémisphère droit est plus intense que celle du reste de la population, lui offrant davantage de possibilités de traitement de l’information.

Tout cela confère au cerveau du surdoué, des spécificités anatomiques et fonctionnelles qui prouvent que ses facultés cognitives et ses perceptions sont réellement différentes et plus efficientes.

Hypersensibilité ou intelligence émotionnelle ?

Leurs émotions sont généralement exacerbées (hypersensibilité émotionnelle) et ils ressentent intensément celles d’autrui ainsi que les atmosphères relationnelles (empathie). Elles peuvent soit les déstabiliser et bloquer le processus de cognition s’ils se laissent submerger, soit constituer des outils et même des alliées pour honorer et exploiter leurs talents latents, s’ils savent les gérer et les utiliser à bon escient et en conscience.

S’ils parviennent à canaliser leur mental et à développer leur intelligence émotionnelle **, ils peuvent devenir de véritables « zèbres zen ».

** Dans les années 1960-1970, Antonio Damasio, expert en neurosciences émotionnelles, avait mis en avant l’importance de notre cerveau émotionnel, correspondant au cerveau limbique avec toutes les passerelles neuroendocriniennes qui lui sont associées, dans la régulation de notre vie psychique. Il fit l’hypothèse de l’existence d’une intelligence émotionnelle sans laquelle notre intelligence cognitive ne pourrait pas nous guider dans l’existence : selon lui, nous aurions donc deux cerveaux, l’un cognitif, l’autre émotionnel.

Cette intelligence émotionnelle a ensuite été définie par le psychologue et journaliste, Daniel Goleman, comme étant « l’habileté à ressentir et à exprimer ses émotions, à les réguler puis à les intégrer pour faciliter sa pensée, à comprendre et à raisonner avec elles ainsi qu’être capable de percevoir puis comprendre celles des autres… »

Un cerveau « total »

Il semblerait que le surdoué ait la capacité de fonctionner en mode « ET ». C’est-à-dire qu’il serait capable, davantage que les autres, d’utiliser ses deux hémisphères à plein régime, en même temps.

Il peut analyser les situations de façon globale grâce à son hémisphère droit, tout en percevant les moindres détails avec son hémisphère gauche. Attentif et concentré, intuitif et analytique, spontané et réfléchi, créatif et structuré, doué d’une intelligence empirique et cartésienne, etc., il peut rapidement voir des solutions que les autres n’entrevoient pas. Son imagination débordante et productive lui permet d’aller visiter l’univers de tous les possibles, tout en restant les pieds sur terre, ce qui représente un atout indéniable.

Proportionnellement, son cortex droit étant plus actif que celui des « normopensants » dont le cortex gauche est prédominant, on dit parfois qu’il est « cerveau droit » et que les autres sont « cerveau gauche », alors qu’en réalité, il est « cerveau total ».
 

 

Le zèbre in vivo

Les surdoués selon l’éthologie

Les surdoués seraient-ils perçus comme dangereux ?

Dans le monde animal, tout congénère possédant des facultés « hors-norme », différentes ou supposées plus efficaces que celles du reste de la population, présente un danger potentiel.

Perçus comme différents ou potentiellement capables de mieux réussir, les surdoués peuvent faire peur. Il se peut que le cerveau instinctif des « normopensants » les ressente inconsciemment comme des rivaux qui pourraient s’approprier le territoire, la nourriture (l’argent), les meilleurs partenaires, la meilleure situation professionnelle, le meilleur poste, etc., les poussant alors à s’en méfier.

C’est cette méfiance, réelle ou imaginaire, inconsciente ou non, que les surdoués perçoivent avec leur hypersensibilité et qui les fait craindre d’être mal vus, rejetés ou même éliminés. En conséquence, ils se mettent ou se retrouvent parfois à l’écart ou dans des relations de pouvoir dont ils ont du mal à se sortir.

 

Des réactions instinctives nourries par le mental galopant

Leur mental puissant des hauts potentiels intellectuels (HPI) entretient et nourrit des réactions instinctives comme l’anxiété, la soumission ou la victimisation, la résignation, la suradaptation, le faux-self et peut même renforcer leur perfectionnisme à l’extrême.

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, la plupart de ces comportements et attitudes ne sont pas dus à l’emprise de notre mental et de nos émotions mais bien à notre cerveau reptilien. C’est lui qui les gouverne et qui, lorsqu’on est sous l’effet d’un stress, déconnecte le cortex préfrontal, siège de la réflexion.

On les croit propres aux humains mais ils ont des racines bien plus profondes qui échappent à notre mental puisque situées au cœur de nos cellules. Toutes ces réactions délétères empruntent le support de la pensée pour s’exprimer, ce qui explique que les surdoués y soient particulièrement sujets, vu leur hyperactivité mentale.

 

LE ZÈBRE ZEN
 

Le surdoué possède donc des facultés extra-ordinaires (en dehors de l’ordinaire) ou hors-norme (en dehors de la norme) qui, si elles sont canalisées et maîtrisées au lieu d’être subies, peuvent devenir des atouts fabuleux.


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