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GESTION DE LA DOULEUR

La douleur

 

La douleur est toujours réelle, cependant son intensité dépend du seuil de perception et de tolérance des personnes. Elle peut être due à des dérèglements physiologiques, à une lésion ou un dysfonctionnement organique, à une blessure, une fracture, à de la fièvre, à des maladies, à des déséquilibres du système nerveux… mais aussi au stress.

 

Ainsi, de nombreuses douleurs sont des douleurs psychogènes, c’est à dire qu’elles sont causées avant tout par des facteurs psychologiques, émotionnels ou comportementaux.

Cette douleur, de nature psychogène, est bien réelle et parfois insupportable alors qu'il n'existe, objectivement, aucune lésion anatomique ou organique susceptibles d'expliquer son existence et son intensité.

 

Collaboration avec une neurologue

 

Le Docteur Brugeilles, neurologue à Villepreux et à l’hôpital Mignot, dans les Yvelines, m’envoie régulièrement depuis environ 4 ans, un certain nombre de ses patients (plus d’une centaine) pour lesquels, l’approche médicamenteuse ne suffit pas et doit être soutenue par des techniques complémentaires.

Je reçois donc de plus en plus de des personnes atteintes de douleurs neuromusculaires, articulaires ou viscérales, de migraines, de troubles de la sensibilité - pour lesquels la dimension psychosomatique est importante.

 

Lorsqu’ils viennent en séance, c’est avant tout pour être libéré de leurs douleurs, cependant, je les informe que je vais aussi travailler sur leurs causes et également leur donner des outils pour éviter qu’elles ne réapparaissent.

 

Dans presque tous les cas, lors de l’anamnèse, nous découvrons, le patient et moi, qu’il existe une cause d’origine psychique ou événementielle à l’apparition des premiers symptômes de douleur.

Il peut s’agir d’un choc émotionnel puissant ou même modéré, d’un comportement d’autodestruction ou d’autopunition, d’un stress violent ou chronique, d’émotions mal gérées, d’attitudes relationnelles ou personnelles inadéquates, de conditions de relations dominant/dominé, de schémas mentaux limitants et même de transmission psychique transgénérationnelle.

Les techniques employées pour la gestion de la douleur

 

  • Agir pour le traitement de la douleur avec LA FASCIATHÉRAPIE

 

La fasciathérapie a pour but de libérer les blocages

 

Les fascias sont des membranes très fines, des enveloppes subtiles constituant une sorte de tissu d’emballage de protection, qui, tel un seul et même rouleau de « scellofrais » entoure, sépare, maintient, relie, protège toutes les structures corporelles, muscles, nerfs, vaisseaux, organes, os, viscères, en se terminant par la peau qui recouvre tout le corps.

 

 

C’est un tissu de soutien et de liaison qui relie tout à tout. Il est constitué d’un gel semi-liquide avec des fibres de collagène et d’élastine en proportions variables selon la nature du fascia.  La fine membrane qui entoure et sépare les quartiers d’une mandarine ou celle que vous pouvez voir autour des escalopes de poulet crue, est un fascia. La plèvre, le péritoine, le péricarde, le périoste, les ligaments, les tendons, la dure-mère, la peau sont des fascias.

 

Les fascias ont une autonomie de structure et de fonctionnement, selon l’élément qu’ils sont chargés d’encadrer. On pourrait faire l’analogie avec les structures en tissu, papier, plastique, bois, Placoplatre, brique, métal, verre… qui ont des fonctions de protection, d’isolation ou de séparation dans la vie courante.

 

On peut donc supposer que toute perturbation physique, mentale, émotionnelle ou comportementale mais également tout dérèglement cellulaire s’inscrirait dans les fascias et perturberait leur équilibre donc leur fonctionnement... et vice-versa

 

A chaque choc émotionnel ou physique, à chaque contrariété, pensée perturbante, diktat hérité du passé, ils se figent localement et perdent de leur fluidité, de leur élasticité et de leur souplesse. Ils deviennent comme du cuir mouillé qui a séché au soleil et qui a rétréci. Ils se rétractent et bloquent le mouvement des articulations, des muscles et des organes, créant parfois des douleurs intolérables.

 

Les patients disent souvent à propos de leurs douleurs, que c’est comme s’ils portaient un T-shirt ou un pantalon dix fois trop petit qui les comprime tellement qu’ils ne peuvent pas bouger sans avoir terriblement mal.

 

Cette contraction des fascias a pour conséquence, non seulement la douleur physique qui, en tant que symptôme, n'est que le dessus de l'iceberg, mais aussi une modification de la biochimie cellulaire comme par exemple un déséquilibre de la production des neuromédiateurs perturbant nos humeurs, nos ressentis et pouvant entraîner des symptômes psychiques comme la dépression, l'agressivité, la perte de concentration ou l'hyperactivité.

Le travail que je fais consiste à chercher avec mes mains, les zones où les fascias sont bloqués, à les assouplir et à leur redonner le mouvement de vie (en forme de lemniscate, le fameux signe de l’infini ou 8 horizontal), pour faire disparaître la douleur.

Il s’agit de passer d’un ressenti d’oppression comme quand on porte une combinaison de plongée, à un ressenti de fluidité et de légèreté, comme avec un chemisier de soie !

Cependant, il faut savoir que, comme notre corps est extrêmement intelligent, il s’arrange toujours pour éliminer la souffrance en compensant. De ce fait, bien souvent, la douleur la plus récente n’est que le résultat de la compensation d’une douleur plus ancienne. Je dois donc agir en remontant vers le blocage initial en « détricotant » les compensations successives qui ont chacune masqué un blocage antérieur.

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